J'aime ton corps si beau, comme tes dents nacrées,
Ta chevelure d'or qui ondoie quand tu danses,
Les parfums odorants qui, sur ta peau ambrée,
Exhalent des senteurs quand tu joues en cadence.
Tes yeux, tes yeux si noirs, qui semblent si rêveurs,
Sont deux bijoux brûlants quand y luit la colère.
Dans le creux de tes reins, s'écoule une rivière :
Un doux vin de Bohème où vacille mon cœur.
Tu marques le tempo du bout de ton pied fin,
En fredonnant, tout bas, un air mélancolique,
Voici que tourbillonne ta robe en satin,
Dévoilant, vaillamment, des jambes magnifiques.
Même lorsque tu vas, on dirait que tu voles
Comme le sable blond aux portes du désert
Et tes seins arrondis tout comme des corolles
Oscillent, mollement, aussi légers que l'air.
Les joues et l'œil en feu, tu danses souveraine,
T'accompagnant, ravie, au son du tambourin
Et ton rire moqueur qui fuse dans l'arène
Rebondit dans mon cœur apaisant mon chagrin.
Écrit par 1957
La poésie c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme
Catégorie : Divers
Publié le 27/06/2008
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Les gitans sont magiciens de la Vie ... Un hymne bien réussi à mon avis ... | |
Lou |
Ca y est, je vous vouvoie désormais, en signe de respect. Toujours autant de couleurs et de lumières, d'images et de romance, d'espoir et de chagrin combattu. Vos poèmes sont de merveilleuses odes à la vie, certains devraient s'en inspirer pour en oublier leurs malheurs... | |
Bastignand |
Superbe poème ! | |
Alexandre-glaucos |
Merci à vous, Je pense qu'il est préférable de se tutoyer, y a pas de raison de se dire vous, nous sommes tous pareils.... Amitiés |
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1957 |
Tout simplement magnifique! J'adore! Bravo!! | |
salomée |