Sous l'écorce du temps d'où la sève s'épanche
Et vide, peu à peu, le sablier des heures,
De printemps en hivers, de lundis en dimanches,
Tic-tac fait la pendule au requiem moqueur.
De l'aube que voici jusqu'à l'ultime étoile,
Chevauchant l'arc-en-ciel, le soleil s'étourdit ;
Pourtant, à chaque fois, le firmament se voile
Et sombre, tour à tour, dans l'abîme maudit,
Car le temps continue sa route vers demain,
Inexorablement, sans regarder derrière,
La coupe de nos jours en verse le levain
Jusqu'à ce que nos corps retournent en poussière ;
Et même si l'oiseau se hâte au crépuscule,
Et même si le vent se presse à l'horizon,
Dans le silence gris où l'hiver se bouscule,
Il ne restera plus que cendre des saisons.
Écrit par 1957
La poésie c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme
Catégorie : Divers
Publié le 15/07/2009
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Commentaires
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Posté le 15/07/2009 à 17:29:54
c'est beau | |
liconex |
Posté le 16/07/2009 à 16:02:44
Un très bel écrit au rythme parfait !!! Vivra éternellement au cœur de la Poésie et va faire un petit détour vers mes favoris | |
Aigue marine |