La nuit se fait diaphane et pose son ombrelle
Comme un gant de velours, sur la croupe du temps
Et la gomme d'oubli efface ses marelles
Quand le fard de l'azur habille les amants.
Des rubans scintillants s'enroulent aux comètes
Et se ferme au ponant la paupière du jour,
La bouche du silence y redevient muette
Et l'araignée du soir détisse ses atours.
Les cheveux de la pluie décoiffés par l'autan
Viennent éclabousser des broderies d'écume
Si bien, qu'échevelées par le peigne du vent,
Tombent sur l'océan irisant son costume.
Le bal peut commencer ! En vagues crinolines,
Parfumée patchouli par le sel des embruns,
La mer s'en va danser en robe d'opaline
Au son des harmonies d'un tango argentin.
Enlacée par le vent, la voici qui s'élance
En belle au bois dormant aux souliers de satin
Et, dans le firmament, la lune se balance
Tout comme un diapason, sur le Piano Divin.
Écrit par 1957
La poésie c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme
Catégorie : Divers
Publié le 28/07/2009
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La musique de ce piano divin dégage un rythme enchanteur dont je suis entièrement sous le charme .Merci pour cette grande poésie! Amicalement |
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Yuba |
Superbe, ce poème m'a emporté loin de ma tristesse, la musique adoucit la douleur qui règne dans les cœurs ! Merci amitiés Louann |
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louann |
Bien joli poème qui nous transporte dans autre monde ou tout nous paraît plus doux et on oublie un peu nos peines. Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |