Sur les orgues de l'aube où le vent vocalise
Un rondeau envoûtant venu de nulle part,
En riant aux éclats, le Soleil improvise
Des ricochets nacrés irisant mon buvard ;
Et la langue du Jour lape le lait céleste
Où l'arc-en-ciel dessine au chevalet des cieux
Tous les mots murmurés des sentiments funestes
Que le Silence crie au moment des adieux.
Du fond de l'encrier, mes rimes s'évaporent
Et la plume à mes doigts se mue en Éphémère
Qui regarde mourir ma muse qui s'endort
En jetant vers les cieux les mots d'une prière ;
Et son âme frémit au souvenir fugace
-Celui qui se faufile entre deux rêveries-
Mais la boue du chemin en efface la trace
Que le silence voue aux cendres de l'oubli.
Écrit par 1957
La poésie c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme
Catégorie : Divers
Publié le 09/09/2009
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Commentaires
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Posté le 10/09/2009 à 20:10:22
La derniere strophe est sublime! le tout aussi! Quand je lis tes poemes je suis apaisée et ca fait du bien ^^ | |
lo |