Tel un cheval fier sur ses sabots
Je vois en toi tout ce qui est beau
Mais chuchote moi encore une fois
Dis-moi. Oh ! Toi qui es mon beau roi

Je m'enivre d'un doux supplice des Dieux
Quand ton regard, ton âme croissent mes yeux

Ton délicieux sourire touche mes lèvres
Dès lors tout se perd et tristement j'espère
Rien n'éloignera cette douce trêve
Où périra sous ma triste colère

Je ferme les yeux et coule de moi
Ce malheur qui meurt dans ton regard
Et quand ton étreinte s'empare de moi
Il ne reste que mon âme et ma foi

J'ai foi en toi
J'ai froid sans toi

J'ai peur de toutes ces heures
Qui nourrissent mes pleures
Quand loin de toi passent mes heures
Et que plus rien ne m'effleure

Reviens à moi sinistre créateur
D'un bonheur ravageur
Que pendant quelques mois
De tout mon cœur je partage avec toi…