Dans sa maison, pleuraient les chérubins,
Petit être fragile, rebelle a l'arrogance
Démesuré refusant de manger le pain
Maternelle, animé par tant d'ignorances.

Cesseras-tu de boire le lait ensorcelé ?
L'acide infâme de tous ces vieux dessins !
Tu voudrais passer ton temps à somnoler ?
Voici un sévère revers qui frappe ton destin.

Tout s'écoule autour de ce cœur rebelle,
La glace solitaire s'éveille gelant l'espoir
Tristement éteint, traçant des séquelles
Formant des labyrinthes sans histoires.

Cède, admires-en les fruits nouveaux,
Passerelles parsemées d'étoiles filantes.
Bonheur sérénité nageant dans les eaux
Des fées magiques joyeuses et jubilantes.

Tous un univers, vivant dans le creux
De ce cœur autrefois tant obscurci.
Passer des ténèbres aux lumières
Chaleureusement chaude, pure.

Au ciel, s'ouvre la porte des bienfaits
Chance, amour, joie et d'innombrable
Dons, de la sainte vie qui a tant fait.
Le rêveur pense en écrivant une fable.