Il manquait le hasard, pour que nos deux chemins,
s'entrelacent et se lassent sur un même territoire,
telles deux superbes plumes partageant parchemin,
dont les encres s'unissent pour n'écrire qu'une histoire.
Il manquait le hasard, pour que je sois odieux,
et à l'heure du shabbat comme à l'heure du carême,
je devinsse l'ennemi des plus puissants des dieux,
faisant de ton regard l'unique être suprème.
Il manquait le hasard, pour que tu sois mon jour,
et ma nuit, mon oeuvre, ma pluie et mon tonnerre,
et se seraient éteints des milliers de toujours,
avant que se ternissent les splendeurs de ton ère.
Il manquait le hasard, pour qu'aux yeux d'Aphrodite,
nous conjuguions nos âmes en un esprit bizarre,
pourtant les faits sont là, pourtant la messe est dite,
il ne nous manquait rien, rien moins que le hasard.
Écrit par Alexandre-glaucos
Lilith et Psyché se disputent mon âme .
Blog de timeotiange ( pas le mien mais c'est important ! ) Catégorie : Divers
Publié le 23/10/2008
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Sublime poème, j'en reste scotché, comme toujours!!! Superbe!! |
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Michka |
Je trouve ce poème très fluide, il y a de belles images qui me parlent. | |
Ax-L |
Subjuguée par tant d'intensité dans ton poème. | |
Véro56 |
Un beau poème Alexandre !!! | |
Nighty |
Toi l'unique, le Grand Maître des alexandrins tu nous charmes de ton élégante écriture | |
Aigue marine |
"après un poème d'Alexandre, le silence qui le suit est toujours d'Alexandre." chapeau bas Maître. |
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P'tit Max |
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