A bien vous voir, on ne dirait,
rides creuses et peau papyrus,
regard éteint et traits tirés,
que vos âges sont poupées russes .
Sous vos hivers l'on devine,
l'automne de vos folles sagesses,
où vos amours,crues et divines,
bénissaient bien fort vos largesses.
Sous vos automnes on aperçoit,
l'été ensoleillé d'orgueil,
vous étiez à tu et à soi,
corps contre corps oeil pour oeil.
Sous vos étés ils s'abandonnent,
les bourgeons de votre printemps,
et je l'avoue, dieu me pardonne,
que vous étiez belle en ce temps !
A bien savoir, qui pourrait dire,
rides creuses et peau papyrus,
et muscles aimant à se raidir,
ce que cachent les poupées russes ?
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Écrit par Alexandre-glaucos
Lilith et Psyché se disputent mon âme .
Blog de timeotiange ( pas le mien mais c'est important ! ) Catégorie : Divers
Publié le 12/05/2009
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Commentaires
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Posté le 12/05/2009 à 16:10:53
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Beau poème bien rythmé. Une question technique où j'ai ue diffèrentes reponses. "Et muscles aimant à se raidir" 8 ou 9 pieds à cause du (e) muet qui ne l'est plus pour cause de liaison avec le (s) du pluriel? [et musclezaimant à se raidir] avec la liaison je compte 9 pieds au lieu de 8. Détail cependant qui n'enlève rien à qualité du texte. Merci. |
singe vert  |
Posté le 12/05/2009 à 19:17:34
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Les saisons, les années passent ... Une façon bien originale de décrire les marques du temps. La peau Papyrus ? Ouf !!! Je n'en suis pas encore là ;) |
Nighty  |
Posté le 14/05/2009 à 15:51:44
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Mais qui aurait l'idée d'écrire un poème sur des poupées russes? - Ce cher Alex bien évidemment! Et tu fais ça fort bien, comme de coutume... N'y avait-il point un filon à creuser avec "papyrus" et "papy russe"? ^^ Amitiés. |
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