Je connais ces peaux qui se frôlent,
ces fantasmes et ces jeux de rôle,
ces histoires de chair si fugaces,
qui naquirent d'un corps qui s'agace.
Je connais ces chants de satyres,
ces envies folles qui s'attirent,
ces illusions de plénitudes,
quand la bouche prend de l'altitude.
Mais entendez ma confession,
entre mensonge et omission,
malgré ces mots brodés velours
je ne connais rien de l'amour.
Je connais ce chaud dans le ventre,
ces voix qui de bonheur s'éventrent,
ces frissons sans savoir pourquoi,
quand une présence laisse coi.
Je connais ces résurrections,
ces froids au coeur et ces sanctions,
ces apprentissages essentiels,
où l'on comprend ce qu'est le ciel.
Un poème peut hérite,
d'une importante vérité,
entendez bien ou soyez sourd :
je ne connais rien de l'amour.
J'aurais voulu, je le confesse,
que Lilith meurt ou s'affaisse,
mais les yeux de Psyché sont lourds :
je ne connais rien de l'amour.
Écrit par Alexandre-glaucos
Lilith et Psyché se disputent mon âme .
Blog de timeotiange ( pas le mien mais c'est important ! ) Catégorie : Divers
Publié le 17/08/2009
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Trés bon poème. | |
eric |
ton texte me parle, j'étais songeur en le lisant, je m'enfonce davantage dans mes songes à la fin de cette lecture, le sujet était effectivement le même, et la réflexion n'a de prise sur le fugace, tu cherches son essence, et tu reviens bredouille, tu cherches sa manifestation et tu ne sais en toi à quel signe t'arrêter... peut-être finalement ne faut-il pas chercher et laisser venir.... beau texte je dis aussi... |
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Silenys |
j'aime beaucoup ton poème, bien écrit | |
Melisende |
Que dire une fois de plus, bien sur on le vit, on le subit, on le savoure, on le vole un peu aussi, et pourtant on ne l'approche jamais, c'est lui qui nous effleure nous enlace et nous délaisse. Ton poème est juste et une fois de plus très bien écrit, tout simplement... Merci encore à toi Alex, (favoris). <3 | |
Alphaa |
Le ressenti, la violence des émotions, l'obsession, les sens qui s'éveillent sont-ils de l'amour ? Quelle différence entre l'état amoureux et l'amour? Il est difficile d'y répondre alors que nous-mêmes sont acteurs, ressentons, vivons, nous torturons. Le connaître serait-il le vivre ou l'avoir vécu ? Je n'y crois pas vraiment. j'aime l'ensemble du poème et notamment la dernière strophe plus onirique. | |
Nyàri |
Quelle modestie, Alexandre. J'aime !!! | |
Nighty |
Oui très bel écrit comme toujours alexandre! J'aime ce refrin! | |
lo |
Encore une fois je savoure,magnifique c'est tout amitiés | |
Jacquot |
Un bon rythme, une structure harmonique et c'est parti pour une chanson toute de pureté et de force. Je dis : "plus". | |
Raphàailes |
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