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La bise qui s'obstine, à baisser son front
Face aux piques, d'une herse de ronce,
Vite ; reprend sa course encore plus hardie
Avalant vorace, toute une meute d'orties.
Dans cette nuit aveugle, qui jette l'effroi
Les spectres malins, s'en donnent à cœur joie
En postures morbides, armés par le froid
De glaives trempés, brandissent cent fois.
Envahissant la plaine, encore retournée
De voir tant d'herbe, coupée sous ses pieds.
Tandis qu'au loin, de grands arbres échinés
Tous hirsutes de peur, au néfaste guêpier.
Il n'y aura point de répit, aucune relâche
C'est un temps de colère, qui abat sa tâche.
Qui gravit conquérant, les monts ; et dévale
Sans peine les creux, les taillis et les vals.
Et quand pour souffler, à l'ombre de résineux
La forêt tout entière, par ses bras épineux
Succombe hélas, aux effets de malaise
Déracinés ils sont, les pauvres mélèzes.
Alors ne le vois-tu pas livide, vomir sa haine ?
Dans ses pointes de fièvre, enragé qu'il traîne.
Dans cette nuit âcre, par ses lames acérées
Faisant fuir le brave, jusqu'alors jamais apeuré.
Ö jeune pousse, ignorant cette tumeur
C'est le mal qui s'exprime, dans toute son horreur.
Et je crains ; qu'avant que ce dictateur ne meurt
Toi crédule ; tu ruines ta vie par erreur !
Écrit par Amine
La bise qui s’obstine, à baisser son front
Face aux piques, d’une herse de ronce, Vite ; reprend sa course encore plus hardie Avalant vorace, toute une meute d’orties. Dans cette nuit aveugle, qui jette l’effroi Les spectre Catégorie : Amitié
Publié le 11/01/2008
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on dirait que ton poème arrive en grondant du haut d'une montagne et nous emporte mais je l'aime beaucoup | |
laua |