Les orbites du ciel déversent, sur les flots,
Des torrents de sanglots aux longs spasmes nacrés,
Les démons de la nuit l'appellent en écho,
Pour l'emmener danser dans leurs robes de fée.
Impassible et muet, insensible à leurs cris,
Et son chant silencieux scandant la lumière,
Il caresse, clément, l'océan que la pluie
Emprisonne, en ses rets, en servitude austère.
Parfois, il sent gronder, sous lui, l'étrange houle,
Frisson impétueux, délectable et cruel,
Et ses flancs, caressés par des vagues trop soules,
Frissonnent aux remous d'une passion charnelle ;
Et sa lampe s'allume et sa lampe s'éteint,
Quand les vagues se brisent aux faîtes des rochers,
Tout droit, dans la tempête, il brave les embruns,
Que le vent s'évertue à tant ébouriffer.
Comme une île oubliée, là-bas, au bout du monde,
Il attend le retour des pourpres du matin,
Et s'égare, en rêvant, son âme vagabonde,
Tandis que l'horizon s'épanouit soudain.
Écrit par Antigone57
"La vie est un combat, j'en sortirai vainqueur"
Catégorie : Divers
Publié le 17/09/2006
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