J'étais la lampe qui s'allume,
Mettant l'embellie dans les cœurs,
S'évanouissait l'amertume
Timidement, avec douceur.
Pensez à moi dans vos prières !
Lorsque mes yeux seront fermés,
Vous sèmerez un peu de lierre,
Petits cailloux ou grains de blé.
Je serai lampe qui s'éteint
Sur une image passagère,
Et chaque jour, chaque matin,
Mon âme, se faisant légère,
S'en reviendra vous quémander
Un peu d'amour, un peu de joie,
Et s'en reviendra écouter
Chanter le rossignol au bois.
Vous écrirez, sur cette pierre,
Où ma dépouille dormira :
« Elle aimait tant les primevères,
La mer, le vent, les camélias ».
Et, dans un puits d'indifférence,
Mes vers, en sombrant, sans écho,
S'enfonceront dans le silence
Tout en faisant des ronds dans l'eau.
Écrit par Antigone57
"La vie est un combat, j'en sortirai vainqueur"
Catégorie : Triste
Publié le 17/09/2006
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Antigone57 au hasard |
Commentaires
Annonces Google |