Le rythme de mon âme ralentit et plonge
Dans les abysses d'un jour où la lumière est morte.
Silence dans mon cœur ; silence dans mes songes,
Ah, douleur... Ah, tristesse ! Ils veulent que je m'en sorte.
Mais j'en ris. Inutile. J'ai perdu la raison.
Riez, vous m'avez lu ? Ce temps est un poison.
Il doit faire beau, chez vous ! N'est-ce pas agréable
D'observer un autre Homme se dire être coupable ?
Les mots d'un condamné, quand enfin le Soleil
Se lève et rend réel les cauchemars vermeils...
N'ont aucune importance. On pense à l'Achéron,
À la lyre des poètes qui disparaissent, fantômes,
Au Colisée détruit, au chevalier sans heaume
Et aux ombres sans fin qui mangent les hérons.
Écrit par Ao Umi
"Les mots se confondent en illusions, puis sont devenus plus qu'une passion."
Catégorie : Divers
Publié le 28/08/2015
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Commentaires
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Posté le 28/08/2015 à 20:36:36
un sonnet que j'ai lu avec grand plaisir. séduit par l'intelligence du texte admiratif de la forme! bonne continuation. | |
pat |
Posté le 29/08/2015 à 05:25:14
Voila un poème bien rythmé et aux vers recherchés tel que je les aime, je me suis régalé à te lire et je t'en remercie. Belle journée à toi avec mes amitiés matinales. |
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mercury |
Posté le 29/08/2015 à 13:41:57
Merci à vous deux ! C'est gentil ! | |
Ao Umi |