L'astre de feu pendait derrière les maisons,
Et dardait ses rayons sur la ville endormie.
Son éclat impéral résonnait comme un Mi
Dans ce vaste univers en pleine floraison.
Fils du grand Horizon, il sourit à la Terre.
Ses larges mains de feu assassinent les ombres,
D'une flèche dorée. L'archer, dans la pénombre,
Silencieusement, traverse cieux et mers !
Quand l'heure sonne enfin, il lève son chapeau ;
De ses larmes d'étoile, il chauffe notre peau ;
Il chante le réveil de son regard vermeil.
Mordoré est son corps ; ardent est notre éveil...
Champignon de lumière à la tête fleurie,
Éclos lorsque nait le nouveau jour qui rit !
Écrit par Ao Umi
"Les mots se confondent en illusions, puis sont devenus plus qu'une passion."
Catégorie : Divers
Publié le 20/05/2017
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Commentaires
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Posté le 20/05/2017 à 13:10:45
J'ai apprécié cette belle lecture d'un poème dédié au soleil et intensément solaire. | |
jacou |
Posté le 21/05/2017 à 09:49:09
De belles images parcourent ce poème embrasé! | |
banniange-deleted |