Si le brouillard s'étend au delà de mes landes
S'il n'a que cette pluie comme dernière surprise
S'il n'est que soif au grain de notre peau
Tant pis,... qu'il pleuve , mon amour
J'y boirais tes larmes aux lèvres de sel
S'il le faut, jusqu'à m'y noyer
Si le soleil échappe à ses rayons
S'il n'a que ces pâleurs pour guider mon espace
Et s'il frissonne aux quatre vents
Tant pis...que la nuit soit, mon amour
J'y allumerais des incendies éternels
S'il le faut, jusqu'à t'apercevoir
Si la terre cesse un jour d'être ronde
Si ses tempêtes emportaient tout
Si elle tremblait au bord de ses frontières
Tant pis...qu'elle meure, mon amour
J'en referais une arche
S'il le faut, jusqu'à te faire renaitre
Mais puisque tu es là, endormi à ma main
Et que mes paupières dansent sous le poids de tes rêves
Et comme j'en espère bien plus que de raison
Tant mieux,...vivons , mon amour
Je te promets mon âme
S'il le faut, jusqu'à en faire serment
27 septembre 2009- 23h42
A Bruno H.
Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Amour
Publié le 01/10/2009
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Magnifique texte, autant le fond que la forme. Un vrai bon moment de poésie. |
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