Lune pâle et fragile aux rayons lézardés
Dis la chanson froidie des âmes à noyer
Répète sans faillir les serments mirifiques
Griffonnés à la hâte à l'encre sympathique
Lune au Pierrot tombé du bord de son étoile
Souffle ton vent fantôme au dedans de ses voiles
Il cherche le voyage à tes vieilles lueurs
Assoiffé comme loup, se mêlant aux hurleurs
Lune à l'accent aigu d'amoureux sans frontière
Promet leur cette fois quelques autres prières
Sangs mêlés contre l'arbre, initiales pointues
Effacer à leur cou la morsure goulue
Lune, ma belle amie, qui veille silencieuse
Pourras-tu jamais rire de nos peurs insidieuses
Qui te prêtent à l'envie de mystérieux pouvoirs
Quand tu peines à blanchir les linges au lavoir
17 octobre 2009
Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Divers
Publié le 17/10/2009
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Commentaires
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Posté le 17/10/2009 à 16:13:51
splendide poème! je net'avais jamais bien lu pardon peut ètre est -ce ton pseudo si lugubre ?à te lire régulièrement cette fois! j'adore le dernier vers ah! comme elle se plait dans les lieux humide cette déesse du Ciel pardon pour les fautes je ne sais pas encore corriger! la honte, | |
flipote |
Posté le 17/10/2009 à 16:28:33
Bravo pour ce poème lunaire. | |
bernadetteloubert |
Posté le 10/11/2009 à 11:31:51
bon...troisième lecture...plus de mots...touché, plein coeur... | |
Jiaile |