Mais en cinq ans tu sais, tu n'as pas tant changé.
Tu rêves de la robe que porte Cendrillon.
De la faire tourner, affolant les rayons
Des regards qui t'adorent ou qui sont submergés
Par l'eau de la cascade jaillissant des tes yeux
Quand tu penses à ce que tu procures en ces lieux ;
Par ton rire divin, ton ivresse de vie,
Quand ton cœur sait qu'enfin il est bien poursuivit.

Alors je t'implore, survis !

Mais en cinq ans tu sais, tu n'as pas tant changé.
Tu fais confiance aux mêmes et crains la nuit d'hiver.
Si tu fais croire que tu as les pieds sur Terre
C'est impossible de t'imaginer âgée.
Tu as besoin de bras pour tous tes cauchemars
Et le monde t'effraie. Tu as peur de savoir.
Tu veux devenir chef pour ne pas le subir
Et faire les magasins pour le moindre soupir.

Puisses-tu donc encore luir !

Mais en cinq ans je sais, tu as beaucoup changé.
Tes formes sont sublimes et ton âme est immense.
Cette aura féminine a pour vivre une chance :
Un museau si naïf qui ne peut te juger.
Sans lui tu pourrais perdre ta soif de liberté
De penser que l'amour vainc la commodité
Que ton comportement pur comme ton esprit
Ne soit approprié que lorsque je souris.

Alors si tu y crois, revis !