Pour notre plus grand malheur,
Tant qu'on a pas appris par coeur,
Qu'il faut savoir tendre l'oreille,
A la petite musique qui veille,

Le petit tam tam heurtoir,
Percussions intimes régulières,
Se rappelant au bon vouloir,
De notre fibre optique singulière,

Là où la raison est un mauvais caisson,
Le violoncelle en transe,la harpe en fusion,
Entrent en vibrations de bol népalais,
Attirent l'attention,du coeur qui fait le guet...

Le malaise ignoré,il foule le tapis rouge,
Majestueux stradivarius,attention,personne ne bouge..
Il pratique l'exerèse,à coeur ouvert,du sensible,
Revenir en arrière,avec lui,n'est plus possible.

Les chahuts refoulés,les poésies intimes,
Dans un flot libéré,dernier recours ultime,
En vagues submersives,hemorragie macrophage,
Inonde tous les ponts,noie tout sur son passage,

Des torrents de larmes saccagent le bois précieux,
Des instruments à cordes,qui pleurent de tous leurs yeux,
L'émotionnel s'impose en avant scène,
Reléguant le mental,la raison dans l'arène..

Les oreilles de l'etre doivent etre écoutées,
Seules les guitares electriques peuvent etre fracassées..
Sois tendre avec ta harpe,Doux avec ton violoncelle,
berce tes instruments,veille sur ton étincelle...