Au royaume du temps,
un phasme est centenaire,
Et la bête du bon dieu,
a d'autres points de repères...

Les secondes sont pleines et denses,
La vie s'y vautre,intense,
L'instant,en arrière fond,a des caches secrètes,
Un jupon temporel, qui le gonfle,l'affrette,

En bulles de micro fractions,
Comme un lot de tiroirs, en duplication,
Du micro temps d'instants cryptiques,
L'infini démultiplié,illogique..

Une minute...un siècle ressenti,
Un millénaire..une seconde dans l'infini..
La valse du sens donne le vertige,
Les pare feu,science et philo,sont en litige..

Un monde invaginé installé,rogne,
Du pouvoir au temps connu,en secondes gigognes,
A la manière de poupées matriochkas,
Qui s'emboitent à l'infini de l'etcetera..

grains de poussière et fulgurances,
Reflets multiples d'évanescences;
Le sur,le dur,plus rien n'est à sa place,
Des mots fous cohabitent...éternité fugace.!

Dans cette hémorragie de temps et d'espace,
Sans fin nous dérivons,face à la grimace,
De l'univers en expension qui efface,
notre fatuité,nos vaines audaces..

Face à tout cela il nous reste Dieu..
Une nécessité,une obligation,
Il faut bien qu il y ait quelqu un
Pour répondre à nos questions...