Une nuit comme une autre un voyageur pénètre,
Dans la belle maison d'une fille si douce,
Tel un gueux de voleur passant par la fenêtre,
Il se glisse alors dans les draps fins de sa couche.
La belle demoiselle est une de ces femmes,
Dont le cœur et le corps ont tout pour eux : le charme,
La sensibilité et la grandeur de l'âme :
Plus d'un homme ont versé pour ses faveurs des larmes.
Mais le voyageur, lui, est tellement tenace,
Qu'il a grimpé les monts et vogué sur les mers,
Qu'il a échappé à d'innombrables menaces,
Et qu'il a supporté des douleurs plus qu'amères.
Juste pour la trouver la fille de ses rêves,
Celle à qui il voulait offrir le paradis,
Pour cela il ne se donnait aucune trêve,
Il pleurait, mais voulu se rendre plus hardis.
Et quand il voyageait, il pensait à ses formes,
Sur une montagne, son sein se faisait roi,
Son désir s'amplifiait, il ne connut de normes.
Comme pour la brise marine, de surcroit,
Semblait être pour lui le souffle haletant, court,
De leur corps fusionnés dans le lit conjugal,
Car leur respiration n'a d'égal en discours :
Il s'émeut seulement d'une danse nuptiale.
La Muse, passionnée, sa peau la dévêtit,
Ne cacha sa pudeur, abandonna, conquise,
A l'amant désireux, ses sens assujettis,
Car lui n'a pour elle que des pensées exquises.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Amour
Publié le 23/04/2010
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bonjour Aurélien V, très bel écrit, comme la caresse d'un beau rêve, c'est plaisant à lire et à relire. à bientôt |
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marie-ange-old |
Un poème tout en douceur et en langueur, j'aime beaucoup la sensibilité des vers =) | |
Riane |