Comme une goutte de rosée qui effleure ta main,
Lorsque tu caressais la rose éraflée,
La vie comme une rhapsodie cruelle
Qui emporte le temps et n'en laisse que
des cendres.
Ecoulée comme un grain de sable
Dans la cloche de verre esseulée
Tu recueillais la poussière oubliée,
Celle qui hante l'univers de sa présence.
Perdue parmi la masse, et pourtant présente,
Grandissante à vue d'oeil et pourtant infante,
Je fus le cygne endeuillé, dépouillé
Et de tes lèvres revigorés
Je renais.
Etranglée, étouffée, Ophélie des eaux
Je fus brûlée comme un souche grisée
Et pourtant les résonances de ton nom,
L'on ressuscité.
Et ta main sur la mienne
Et tes sens en mon corps
Ton parfum sur mon cou boisé.
Et ta vie en mes seins
Ton absence toujours déployé,
Ta pensée qui m'obsède
en cette ire rêvée.
Je t'appelle, je cris ton nom sur tous les toits
Je meurs sans ta présence délectable
Mes mots perdent tout leur venin
Moi la Reine dévergondée
Me voilà vulnérable, et..
Et ta main sur la mienne
Et tes sens en mon corps
Ton parfum sur mon cou boisé.
Et ta vie en mes seins.
Ton absence toujours déployé,
Et ta pensée qui m'obsède
en cette illusion absurde
Au combien désirée.
Pour renaître à nouveau.
Écrit par Azur Edelia De Lune
Le Noir vous va si bien, chère Brise Dansante aux creux des Abysses..
Catégorie : Divers
Publié le 26/01/2010
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Très joli travail dans le choix des mots et leur présentation Bravo |
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BABOUCHE |
Superbe ! amitiés Louann |
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louann |