Cela fait si longtemps que je compte les nuits
je tiens comme je peux, tremblant et affamé
Entre ces quatre murs où la lumière a fui
Je baigne dans le sang, tous mes os sont brisés
Ils ont tout essayé, du soir jusqu'au matin
Accroché par les pieds ou arrosé d'acide
Je risque de mourir car je ne dirais rien
Mais c'est sans doute mieux que de vivre invalide
C'est curieux aujourd'hui il n'y a plus de bruit
Ce silence est pesant j'ai le cœur qui palpite
Les cris étaient si forts le silence détruit
Ma porte s'ouvre enfin et tout se précipite
Jean M. résistant
Mort d'une crise cardiaque lors de sa libération
Écrit par BABOUCHE
L’amour se goûte à deux la passion vous dévore
Catégorie : Triste
Publié le 18/10/2010
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Commentaires
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Posté le 19/10/2010 à 06:40:38
Bouleversant ! Cette période de l'histoire a été un fléau, beaucoup de gens sont morts pour sauver leur pays ! J'ai souvent entendu d'atroces récits de cette guerre, mon papa a été prisonnier et aujourd'hui encore je me souviens de ses larmes quand il nous parlait, de ces douloureux moments ! amitiés Louann |
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louann |