La nuit s'en vient dans l'oeil du loup
Au souffle noir des vents sauvages,
Des tourbillons de feuilles mortes
Vers le vieux cimetière emportent
Ta voix dont l'écho est partout
Dans mon coeur revenu sans âge,
C'est la magie du souvenir
Qui ne veut rien laisser mourir,
Ton vague reflet sur l'étang
Où danse la lune émouvante
Me rappelle un passé troublant
Quand dans mes bras, tu fus aimante,
Me rappelle ces anciens jours
Quand le ciel semait mon amour
Dans ces corolles frémissantes:
Tes mains où se cachait l'aurore.
Seras-tu là, toute vibrante,
Aux chauds rayons de l'astre d'or
Venus sous la brume enchantée
Déposer le chant du matin
Dans les gorges émerveillées
De ces passereaux indistincts?
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Commentaires
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Posté le 17/09/2020 à 09:30:31
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C'est vraiment beau. Quelque chose s'est cassé mais sa forme originelle traîne toujours dans les allées sous un ciel plombé.Son souvenir laisse ça et là des relents de beaux jours, de fleurs et de soleil. J'adore! |
eliosir  |
Posté le 17/09/2020 à 09:57:35
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superbe et sublime fascinant...j'aime tes mots mystérieux et cette trame battue par les vents!bon courage! amitiés:) |
| romantique |
Posté le 17/09/2020 à 10:07:13
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Oui c'est beau. Un amour dont on garde au fond de soi un doux souvenir, c'est merveilleux. Ce poème me ramène à mon premier amour. Nous nous croisons parfois et chaque fois j'entends nos coeurs qui font des boum-boum. ;-) |
Iloamys  |
Posté le 17/09/2020 à 10:43:21
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très beau il roule sous la langue ce genre te va très bien le film l'éternel retour fut tourné dans le château où je fus servante |
| justine |
Posté le 17/09/2020 à 10:44:39
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Seras tu là ? Oui belle ballade nostalgique où la mémoire d'amour fleuri par tes beau mots élégants et frais malgré une note dewtristesse. Très beau texte. Merci |
| philomène |
Posté le 17/09/2020 à 12:18:25
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Superbe, tout est dit ! Merci l'ami ! |
| Banane |
Posté le 17/09/2020 à 13:03:04
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Merci pour vos commentaires qui éclairent ce poème de leur mille feux et bien sûr à notre merveilleuse poétesse/conteuse/lectrice...infatigable et qui en plus a mené une vie de château? |
| Banniange |
Posté le 17/09/2020 à 14:29:15
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oui elle a mené une vie de servante de château dont elle a beaucoup parlé ici même mais si tu ne veux pas que je lise dis-le moi c'est ma façon de commenter en classe je faisais lire plutôt que bavarder |
| justine |
Posté le 17/09/2020 à 14:31:17
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Fresques 2 Les serves-compagnonnes Dans les châteaux de bienséquence Les femmes compagnonnes Ploient aux regards des comtes Elles portent robes noires De morne servitude Et les blancs tabliers De l’éclatante humilitude Les serves-compagnonnes Ont une adulessence Contrainte et forcenée Elles ont grillâgé Leurs juponnes bouffées Elles courent dimanche Les sabots à la main Perspireuses croquantes Vers le bal compagnard Des grosses mains pregnantes Dans les châteaux de bienséquence Chantent les voix perdues Des rêveuses compagnes. 21/2/90/10h30 il s'agit du château de Pesteils dont survit encore le fils qui avait 12 ans et moi 14 !!! |
| justine |
Posté le 17/09/2020 à 15:37:10
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et bien, quelle aventure, mais, non, non, je préfère que tu lises que bavarder, j'en ai assez subi à l'école! |
| Banniange |
Posté le 17/09/2020 à 16:29:37
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Un émouvant souvenir dont tu fais un poème de toute beauté, avec ses échos. Merci Banniange de donner cette voix à la poésie, celle du regret éternel des aimés. |
| jacou |
Posté le 17/09/2020 à 17:07:20
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Très belle ! Cette trace poétique de l'être aimé que l'on voit partout sur des images à couper le souffle ... Merci et bravo pour ce poème lu deux fois qui va aux faroris pour d'autres fois ! |
| Yuba |
Posté le 17/09/2020 à 20:52:55
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Magnifique écriture pour un souvenir immortel ! |
| Quai 21 |
Posté le 18/09/2020 à 08:10:09
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Merci à vous trois d'être venus commenter cette élégie qui garde au fond de sa plainte un souffle d'espérance. |
| Banniange |
Posté le 19/09/2020 à 00:30:19
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Très beau ce poème qui souffle sa magie du souvenir |
| fee-de-ble |
Posté le 29/09/2020 à 12:58:32
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Merci fée d'avoir apprécié! |
| Banniange |
Commentaires
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