Bruits de bottes,
L'apocalypse, aux tristes combattants
de noir vêtu derrière un bouclier
attendent le signal de la vertu.
La salive aux sourires rougeoyants,
bave aux lèvres sous les casques blindés,
écume l'acide du chien perdu.
Face aux Hommes et Femmes, à nos enfants,
ils ne savent tendres que matraques
au venin nauséeux décérébré.
Ils recherchent le combat incessant
en rêvant aux ordres d'un macaque
et se faire un jeune écervelé.
Au faciès du rougeaud, brutes assoiffées,
ils courent en groupe en se protégeant,
nostalgiques des chemises brunes.
A l'exécution des ordres donnés
ils demeurent les Soldats des Puissants,
des lois, nullement craintes d'aucune.
Peuvent-ils rêver d'un meilleur Monde
autrement qu'en habits militaires ?
C'est à en douter avec tristesse.
Ne savent-ils donner à ce Monde
que l'image écœurante d'un père
au triste faciès d'un CRS ?
Le 19 Avril 2016
Basile Béranger Chaleil
Écrit par Basile
"En faisant scintiller notre Lumière,nous offrons aux autres de pouvoir en faire autant."Nelson Rolihlahla Mandela.
Catégorie : Triste
Publié le 28/11/2016
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Basile au hasard |
Annonces Google |
L'ordre sous toute ses formes. | |
eric |
J'aime beaucoup. Le côté critique est très bien maîtrisé :) | |
Lize |
Merci Eric. Et également merci Lize pour vos commentaires réciproques. Basile |
|
Basile |