Ta balise cesse d'émettre le sept janvier...en mer.
Au pôle d'inaccessibilité. Nul part près, c'eut été hier.
Ils te cherche encore -Qu'est-ce que vingt ans?
Toi qui prit la longue route de la diligence des vents.
Tu disais que les vagues étaient hautes comme les Alpes...
Puis le silence comme d'après-guerre, ne soyons pas réaliste,
Ami, n'as-tu pas toi-même l'étoffe d'un alpiniste?
Moi je penses,
Que tu comptes les couchers de soleils comme un autre chapelet,
Que tu es assis aux aubes, précisément quelque part au point némo,
Et tu ris avec les vents, tu chantes les embruns et cueilles les ormeaux.
Moi je crois,
Que tu reviendras avec les vents, quand nos jours seront froids,
Compléter ton tour du monde et te jeter dans nos bras.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Amitié
Publié le 17/09/2017
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Commentaires
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Posté le 17/09/2017 à 22:36:13
Il s'en est allé loin des rivages québécois, comme Alain Colas s'en alla rêver sur son "Manureva", loin de la terre humaine, dériver sous les étoiles et la sidération des galaxies... J'apprécie votre bel hommage. | |
jacou |
Posté le 18/09/2017 à 12:42:21
Bel hommage à ce navigateur. J'aime beaucoup les cinq derniers vers car la vie et l'espoir sont présents dans ce beau poème. Merci du partage. | |
suane |
Posté le 19/09/2017 à 08:00:29
Un beau poème pour un navigateur découvreur des grands espaces | |
TANGO |