Une fois arrivé sur le toit du bout du monde,
Que l'idylle de mes vingts ans s'est endormie
Au loin,
Je vois la campagne de mes grand-parents; gâteau en tranches.
Et leurs fantômes aux rideaux, qui attendent chaque dimanche.
Je vois le visage d'un ami, son rire puis des frères en deuils
La croix que j'eus tracé, en fragiles larmes, sur son cercueil.
Mon départ vers l'armée, le théâtre puis la danse
Cette fille (Dieu !) que j'eus laissé sans incidence.
Je vois surtout ce bar, dans lequel j'ai bu tout mes rêves.
Je suis acteur; qu'on se le dise, ma vie sera brève...
À défaut de sauver le monde.
Je le porterai.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Divers
Publié le 07/03/2014
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Commentaires
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Posté le 07/03/2014 à 22:57:48
Particulièrement bon, surtout le second vers. | |
Intruder |
Posté le 08/03/2014 à 10:54:44
Oui, j'adhère totalement. Belle et puissante évocation. | |
Marouette |
Posté le 10/03/2014 à 16:03:03
superbe touchant , | |
flipote |