Sur un carrelage épuisé, devant un ostensoir mince et mordu de rouille
L'hiver est d'avance sur une année absolue, longue et dédalique
Dans ces couloirs impossibles, que les ombres du soir brouillent
Dorment de grandes colonnades qu'ont dû soutenir balconnières et vie perdues.
Et la neige est saupoudrée dans un silence lourd du poids des pendus.
La vigne au dehors créée des formes horribles et presque vivantes
Dans une sorte de temps de l'année où les heures sont suspendues
Des reflets lunaires aux vitraux, de vrais monstres d'épouvante
Semble marcher dans la court en récitant quelques vers confondus
Le cristal s'en prend au givre des poèmes, la glace est figée dans la fontaine,
D'où une pièce fut oubliée. Le visage tourné vers le ciel d'un hiver sans prétantaine.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Divers
Publié le 22/10/2014
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