Au bout de la rue, sous la rosée, une vieille tourelle de pierres anglaises,
Tient l'épave d'un été, mon naufrage en fin de siècle. C'est sans montagne.
Il y'a des relents de soleil, après l'orage, comme en un feu sur la braise,
D'où la cendre est lourde, le sol glisse et fait tomber les campagnes.
Que dans mon torse il y'a le givre, un embâcle au coin du cœur, seul remède,
Contre les drapeaux fades qui flottent en automne. -Comme en une Népal un peu tiède.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Divers
Publié le 28/10/2015
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Commentaires
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Posté le 28/10/2015 à 12:20:02
Totalement conquise par ce poème, un de ceux où on se laisse emporter ... "un embâcle au coin du c?ur"... ... "Comme en une Népal un peu tiède." |
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a somberni--deleted |
Posté le 02/11/2015 à 17:00:29
Super.. | |
MARIE L. |
Posté le 07/11/2015 à 19:41:03
Merci à vous deux :) | |
Biron |