Noyé depuis longtemps dans le café des jours creux. J'en ai prit pour six mois d'automne.
Juste avant la mort de la moitié du monde, les arbres fous et -cette fois- aucune saison des pommes.
Au retour des anciennes mémoires, je n'y serai pas.
Je veux me battre contres cent vagues, les tempêtes; boire à la tasse une scélérate,
Me tordre un peu les os, me briser le crâne en criant de vieux chants de pirates.
Laisses-moi seul contre le Horn et je reviendrai. Peut-être. Pas. Parlons d'oracle...
Laissez-moi me battre dans les vents des enfers, des glaces pesantes et des embâcles.
Au retour des anciennes mémoires, je n'y serai -peut-être- pas.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 03/11/2016
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Commentaires
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Posté le 04/11/2016 à 12:09:54
Cela fleure bon les embruns et les grandes équipées maritimes. | |
jacou |
Posté le 04/11/2016 à 13:40:36
J'aime bien vos textes Biron. Vous avez votre style propre qui dérange un peu ( juste ce qu'il faut) et ça c'est une qualité. Merci. |
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Iloa Mys |
Posté le 04/11/2016 à 22:02:38
Merci à vous ! J'apprécie ! | |
Biron |
Posté le 06/11/2016 à 15:38:18
toute une aventure ... :) |
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MARIE L. |
Posté le 12/02/2017 à 21:19:54
Tu es toujours en forme ! | |
eco-blanchiment |