Parfois je m'exile autre part
Quitte le porche grinçant de la maison,
À quelque pas d'un étang un peu noir ;
Je pleure au chant de l'oraison.
Quand l'automne arrive, je suis là
À attendre que rien n'arrive
Les pieds dans la marre, un peu las,
Elles se noieront ces femmes à la dérive
Et quand le givre s'en prend aux herbes
De corps, je crispe sur le pré qui s'est tue,
Et dans ces vallons blancs et imberbes
Je silence, devant leurs yeux de statue.
Sous les labiées craquantes, mon cœur s'est éteint
Aime moi jusqu'à lors et prends le train,
Moi, j'attendrai que le printemps reviennent
Pour que l'eau du lac noir, me prenne.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 02/06/2011
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