Je marche déjà, depuis quelques mondes,
Cela fait si longtemps que je peine à me reconnaître,
Il n'y a de moi, à mille lieues à la ronde;
Qu'un point rose aux plaines d'un fleuve rêche
J'aurai pris le chemin de Pâques à la Trinité
Écrire un peu, la pointe des grands glaciers.
Je n'ai plus le souvenir d'aucun de mes proches,
Leurs visages me sont désormais inconnus
Et parfois j'empile même quelques roches
J'ai cessé de rire et m'avoue, peut-être, perdu.
Alors je grave, au bleu d'une glace très ancienne;
Une épitaphe simple; Quelle vie de sous-chienne !
Et pendant que vous, quelque part, buvez votre thé,
N'entendez pas de la montagne, celui qui supplie
Que je cris, j'écris; à l'aide au monde entier !
C'est alors que je ferme mes yeux couleurs de pluie.
Sur les dernières lignes de mon journal ravagé;
-Je vous ai oublié, je ne vous en voudrai pas de m'imiter.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 28/12/2011
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Le récit de ce marcheur est bien sombre et décrit une vie d'ermite . | |
TANGO |
attention cette marche malgré son cri d'alarme pourrait devenir funèbre Il faut éviter de marcher trop au bord des falaises .... en tout cas la plume est bonne |
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PATGUI |
C'est une marche très très libre où la rime semble parfois maître. Mais on y voit de belles choses. Un style original, classe, intéressant. | |
Gabriel |
c'est un peu ça qui distingue les beaux poèmes, l'intro. accroche et le vers suivant... est de toute grande qualité et la suite ne décevant pas, on arrive très vite et heureux, à la finale ! Lord Byron, continuez comme cela :) alai+N |
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spock27 |