Je l'aime je crois, je marche et dans ma main : une jolie fleur.
Voilà que la terre me tient silence pour un autre hiver,
Le quai supporte les rondes et les rires de jeunes patineurs.
Aux navires d'un port en ruines d'où les marins s'enterrent,
La fleur se fane déjà, à la couture de mon vieux tailleur.
Sous les plaintes des cordages; se givrent de tristes estuaires.
Je longe le caveau de la côte sous le regards bas d'un fossoyeur.
Alors que je retrouve une femme douce près du tertre solitaire,
Mais la fleur est morte à la couture de mon vieux tailleur
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 16/11/2012
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Commentaires
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Posté le 16/11/2012 à 05:50:54
J'ai bien aimé, québécois ! mais un peu étonnée car ici il n'y a que les bonnes femmes qui portent des tailleurs ! | |
flipote |
Posté le 16/11/2012 à 15:07:27
Je découvre avec plaisir toujours de l'humour dans tes textes ou dans tes titres. | |
Good Times Bad Times |
Posté le 16/11/2012 à 20:39:07
Je trouve ça quand même mignon et tout doux ! | |
Yonisland |
Posté le 17/03/2020 à 23:17:12
Je trouve ce poème absolument sublime Biron ! Publié il y a huit ans il mérite vraiment de revenir sur le devant des plus beaux poèmes selon moi... | |
Alphaesia |