Encore ivre, je m'inspecte à la glace d'un hiver trop adouci.
Je sens que les braises de la scène s'éteignent avec les froids.
Les rêves d'enfants s'effacent-ils quand on vieillit ?
J'enchaîne les étés maussades aux douces gueules de bois.
Deux amants s'aiment et leurs mains s'existent au fond du bistrot
Un peu jaloux je le consens. Comme je les trouves beaux !
Alors ce sera ce tour de piste, la fin d'une grande Odyssée
Une galère échoué exprès, à la plage d' une île étrangère
Les planches s'éteindront peut-être sous mon souffle épuisé
J'ai le temps d'un dernier salut, puis je creuserai terre.
Deux amants s'aiment et quittent lentement le bistrot
Un peu jaloux. Moi aussi, comme je serai beau !
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 06/01/2013
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Commentaires
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Posté le 07/01/2013 à 06:28:01
les fins d'année sont propices aux bilans et introspections..en poésie cela passe bien.bonne journée. | |
amnous |
Posté le 07/01/2013 à 07:23:56
TRÈS ÉMOUVANT CETTE MÉLANCOLIE COURAGEUSE ET DIGNE J'ENAI UNE LARME À L'OEIL , MON FRÈRE | |
flipote |
Posté le 07/01/2013 à 10:02:27
Quand la mélancolie s'installe il est difficile d'en faire abstraction et c'est bien ressenti dans ton poème. | |
TANGO |