C'est à mer qu'est l'amour, ma douce Irène.
Des diaphanes lueurs de l'aube nimbant les flots,
Au soir rutilant, j'entends sur mon ilot
Venant du large, gracieux, le chant des sirènes.
J'ai armé un fier navire, vaillant capitaine
Déferlez la grand-voile, ho-hisse matelots !
C'est à mer qu'est l'amour, ma douce Irène.
J'ai essuyé maintes tempêtes, des cachalots,
Sur de tranchants récifs, j'ai éventré la carène.
J'ai perdu âme et amis, noyé le falot,
Que vous ai-je délaissée, ma gente souveraine,
C'est amer qu'est l'amour, ma douce Irène.
Écrit par Bragi
Liberté est une insoumise que beaucoup d'hommes courtisent, mais bien peu embrassent
Catégorie : Amour
Publié le 25/11/2010
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Commentaires
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Posté le 26/11/2010 à 07:05:34
Mélancolique, mais très beau ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 26/11/2010 à 12:26:43
Merci. | |
Bragi |
Posté le 27/11/2010 à 09:04:33
c'est si beau! | |
MARIE L. |
Posté le 01/12/2010 à 15:24:30
Habitant une île, Calypso Neptune et Eole en sont les maîtres, tout comme toi, j'aime la mer, nous l'assimilons aux rêves et à l'amour, ton poème est merveilleusement iodé d'amour et de tendresse pour une belle sirène, peut être? Merci ami poète pour ces si beaux vers. Amitiés insulaires. |
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JB |
Posté le 01/12/2010 à 17:03:48
Hélas je ne peux que rêver les océanides. J’habite dans une mer où les seuls vagues sont les montagnes. Amitiés montagnardes. |
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Bragi |