De la-haut tu peux me voir,
Voir comment je souffre, que je vis mal,
Pour ça tu peux me croire,
La vie est simple en bas, elle est pâle.

Pâle, sûrement malade et souffrante,
Quand tu vois tous ces gosses du tiers-monde,
Je n'ai pas réussi à te sauver, pour eux je tente,
Il ne faut pas que je lâche, plus que je tombe.

Malgré tout tomber pour eux serait un honneur,
Tomber pour toi aurait été ma fierté,
Ne pas tomber est ma plus grande peur,
Car pour être au sommet il faut trébucher.

Il faut partir d'ici, aller les voir,
De les voir avec des larmes dans les yeux,
Sur moi ils peuvent compter, ils peuvent y croire,
Malgré tout dans mon coeur il pleut.

Tristesse, désespoir, je me sens seul,
Entouré de tout ce monde pourtant seul,
Un dernier souvenir, une dernière marche,
Avant qu'arrive la fin et que je me lâche...