Le rouge cramoisi coulait, fondait et laissait découvrir les lèvres roses pale de la jeune femme. Tout son visage se découvrait a mesure que l'eau s'y déversait, lorsqu'elle atteignait la pointe de son menton pour abandonner la figure séductrice, les couleurs fortes s'y mêlaient et tombaient des gouttes pleines d'apparats sur la pierre. Tout les hommes étaient subjugués, devant eux se découvrait pour la première fois avec sincérité leur désir.
Je t'en prie femme, cesse donc de t'obstiner a vouloir renvoyer les yeux en effaçant aussi impudiquement ta beauté ! Crois-tu qu'ainsi, d'autres yeux poussant miraculeusement dans leur cœur s'ouvriront pour continuer à te voir ?
Laisse la brûler au moins une fois son masque, que nous puissions savoir si sous cette couverture la luxuriance# qu'on voyait provient de la même terre.
Le visage de la femme était encore coloré par les pinceaux, certains des hommes s'impatientaient, d'autres se lamentaient et tentaient de profiter une dernière fois des lumières rouges qui cachaient son vrai visage. Tous étaient inquiets avant la révélation.
Ne la laissez pas se renverser a nouveau de l'eau sur la face ! Vous détruirez tout ! c'est une souffrance que vous verrez ! C'est un cadavre qui peut s'éteindre qui apparaitra ! C'est la mort qui sera renvoyée ! Nous ne désirerons plus qu'une chose après cette malheureuse contemplation, que l'on nous crève les yeux pour se forcer à oublier l'hideuse racine !
Ne veux-tu donc pas accorder à tes yeux la confiance ? Ils sauront voir comment sur le moule l'extraordinaire beauté s'est insinuée. Et si la couche de mensonge était trop lourde, tes yeux te rappelleront que la couche même n'était point belle, dans chaque cas, ce sera un réveil pour tes yeux !
Alors que la jeune femme épongeait les dernières taches d'attirance, les hommes étaient entrés dans un argument terrible, certains voulaient partir pour ne pas avoir a supporter la désillusion, d'autres plus déterminés voulaient cacher le visage de la femme pour empêcher à quiconque de souffrir l'horreur ! Seul un restait assis à regarder, il attendait, encore plus impatient, le tissus humide avait presque fini d'avaler le feu subjuguant.
Que ta raison te revienne femme ! Enfui-toi avant que nous glissions dans la colère, dans les pensées de mort et que nous t'étouffions pour oublier ta folie ! Si ta laideur se découvre tout entière, nos cœurs s'effondreront et le seul moyen de racheter cette faute sera d'en faire disparaitre l'existence !
Je vous prie tous de vous asseoir ! Le feu est maintenant éteint ! La vérité éclate enfin ! Jugeons maintenant si le mensonge ne faisait que sublimer la réalité ! Si il en est ainsi, nous le nommeront image et il sera bon, sinon, il restera tromperie et nous sauront la distinguer chez les autres femmes, nous serons capable de percevoir ce qui brille derrière les trompes l'œil ! Je vous en prie jugeons.
La jeune femme était complètement dénudée, son nez, anciennement une chute était maintenant une pente, ses lèvres rouges et agressives étaient maintenant roses pales et accusantes, ses yeux aux airs piégeurs étaient maintenant moqueurs. Le masque tombé, seul l'homme qui reconnaissait les anciennes fleurs souriait.
Écrit par BulldozerJoe
"Il n'y a rien de plus sensible qu'un bulldozer devant une maternelle"
-Proverbe Saoudien Catégorie : Divers
Publié le 15/12/2012
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étonnant j'aime beaucoup ! | |
flipote |
Jolie nouvelle, j'en redemande ^^Un homme reconnaissant une femme qui ment (une solution pour les hommes ? lol) ba quoi je demande on ne sait jamais ça peut toujours servir, lol, merci du partage. Pétale d'oeillet |
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rebecca |
Merci des compliments :) | |
BulldozerJoe |