Mon Maître,

Mon Maître, je ressens en toi, de la tristesse
N'es-tu pas heureux, malgré toute ta sagesse
Quel est ce profond sentiment qui t'épouvante
Puis-je t'aider pour enlever cette tourmente.

Hélas ! Tu n'as pas le pouvoir de transformer
Le cœur des hommes, je suis bien désarmé
Je n'ai pas réussi à percer leur mystère
Pourquoi sont-ils heureux et parfois si austères.

Mon Maître, comment répondre à ta question
Excuses-moi, je n'ai pas la solution
Pourtant j'ai une idée, fais de moi un humain
Comme cela je pourrais les approcher demain.

Mon élève, je t'accorde ce privilège
Pars sur Terre, pas d'usage de sortilège
Tu dois te mêler à eux et les écouter
Je t'avertis, ne te laisses pas envouter.

Mon Maître, j'ai découvert enfin leur secret
Malgré les obstacles, je suis resté discret
Ils se sont libérés des Dieux et Déesses
De l‘Olympe, ils s'en amusent avec liesse !

Dis-moi, mon maître,

Dis-moi, mon maître ! Pourquoi suis-je enchaîné ?
Qu'ai-je fait, pour être privé de liberté ?
Je travaille durement toute la journée
Dans tes champs, à labourer, depuis tant d'années.

Dis-moi, mon maître, tu prétends être libre
As-tu trouvé le bonheur, à travers tes livres
Es-tu ce bel oiseau, qui vole dans l'azur
Ou ce torrent ardent, fougueux, aux eaux si pures ?

Dis-moi, mon maître ? As-tu la vraie faculté
De choisir ton destin, peux-tu te révolter ?
Tu te bats en vain à dominer cette enclave
Qui de toi ou de moi, est le plus grand esclave ?

O grands DIEUX !

O grands DIEUX ! Quittez vos contrées galactiques
Ce monde est entre les mains de vrais fanatiques
Ils sont devenus fous ! Folie chez les humains
Ils ont perdu leur sagesse et tout sens commun !

Un petit rocher égaré dans l'univers
Couleurs de teintes bleutées et de reflets verts
Loge depuis cent mille ans, un drôle animal
Il marche sur ses deux pattes, bête cérébrale.

Depuis la nuit des temps, il a trouvé abri
Sous roche, construit des châteaux et abbayes
Découvert le feu et la poudre, des territoires
Au-delà des mers et océans, méritoire !

Hélas ! Plus son cerveau grossit, plus il est fort
Puissant, il doit dominer, sait donner la mort
Il est prompt au combat et prêt à tout réduire
Pour posséder l'or et même à s'autodétruire !

Alors DIEUX ! Venez rétablir un vrai ordre
Il faut cesser, arrêter ce nocif désordre
La Terre est en proie à un grave mal nommé
Homme, sauvez l'enfant de la bête affamée !

Et les DIEUX sont venus, calmer le cheptel
Quelques sacrifices sacrés sur un autel
Des paroles bénies pour relancer le culte
Et de beaux miracles pour stopper le tumulte !

Vésuve !

Je me suis échoué sur ce roc solitaire
Et j'ai crié à cette implacable nature
Mon âcre dédain, je te maudis vile terre
Car je crains tes folies et tes desseins obscurs.

Comment peut-on vivre sur les flancs d'un volcan
Savoir que la mort sommeille au fond d'un cratère
Du sort funeste de la cité et de son carcan
Je parle de toi Pompéi ! De tes mystères !

Je vois rôder les ombres noires de ces morts
Parcourant les chemins de cendres et de scories
Cherchant dans les maisons délabrées, tous leurs morts
Pourquoi Vésuve ? Ta fureur les a meurtris !

L'aède et Zeus,

Quand l'aède de son chant implore la Lune
Pleurant de solitude et de maigre fortune
Il veut célébrer les héros et les dieux
De sa lyre, les sons montent vers les cieux.

Sur l'Olympe, Zeus le divin entend la voix
Du chantre, ces notes d'or le mettent en émoi
Ensorcelé par la douce sonorité
Le poète a charmé la noble déité.

Zeus le céleste descend sitôt sur la terre
En quête de trouver, le merveilleux trouvère
Il voit enfin celui qui a conquis son cœur
Un petit pâtre aveugle, ce fut son crève-cœur !

Marathon,

Louez, ô Dieux de l'Olympe, ce coureur
Le sauveur d'Athènes, il est mort sur l'agora
Gloire et honneurs aux grecs, formidables vainqueurs
Des Perses, pour lui, des vivats et des hourras !

Toi Léonidas, ô grand roi, aux Thermopyles
Avec tes trois cent spartiates, tous combattants
Reposés en paix près du légendaire Achille
Et soyez fiers de vos exploits éclatants !

Souvenez-vous de Philippidès, messager
Et que son nom soit gravé sur le Parthénon
En lettres d'or et de feu, en cas de danger
N'oubliez pas la bataille de Marathon !

Pompéi,

Ô toi Pompéi ! Beauté de la Rome antique
En Méditerranée, ton charme romantique
Au cœur du temple sacré, danser chastes vestales
Vous n'échapperez pas, à votre sort fatal !

Un jour, sur la cité, l'implacable Vésuve
A déposé d'un coup, ses mortelles effluves
Étendant, pesamment, son grand linceul de feu
Et sur les maisons, ses miasmes sulfureux.

Le soleil s'est enfui, devant l'âpre nuit
Recouvrant les corps surpris, d'un amas de suie
Ville ensevelie sous les cendres du volcan
Tu es donc sortie, de ton minéral carcan !

Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 17/05/2017
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 17/05/2017 à 04:30:55
Je trouve ce florilège d'une grandeur exquise.
Weedja
Posté le 17/05/2017 à 10:42:17
Maître après Dieu.
jacou
Posté le 17/05/2017 à 18:44:55
Merci Weedja pour ce compliment !
CRO-MAGNON
Posté le 17/05/2017 à 18:45:34
Ni dieu, un seul maître MOI !
CRO-MAGNON
Posté le 17/05/2017 à 19:30:45
Dis-moi Cro, dieux des mots ! Aurai-je un jour la plume d'un tel maître !? En tout cas, ce sont des écrits dignes de toi, Bravo !
suane
Posté le 17/05/2017 à 19:34:24
Merci Suane !
CRO-MAGNON
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05/04 11:31Sarahg
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04/04 10:56I-ko
vous savez tout en fait sur les auteurs^^
04/04 08:16PATGUI
Les publicités ne me posent aucun problème au contraire car elles prouvent que le site est bien fréquenté et que nos textes sont consultés même si loin s'en faut la plupart des auteurs ne sont que des amateurs comm

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