La métamorphose,
En lisant ces vers, ne pensez pas à Kafka
Je ne suis pas insecte, ce n'est pas mon cas
Ni ce monstre hideux, malheureux de Frankenstein
Ni même encore moins, ce génie d'Albert Einstein !
Je suis moi ! Tout simplement moi ! Cà vous surprend ?
Alors pourquoi ce titre, c'est incohérent !
Et bien non, cher lecteur, avant j'étais l'autre
Celui que je n'étais pas, mais pas un apôtre !
Un jour, j'ai ouvert les yeux ou plutôt l'esprit
Voir ce je, et voir ce moi, cela m'a surpris
Je me suis aperçu que je n'étais pas vous
Car ce je et ce vous, cela faisait nous !
Libéré de vous, j'ai découvert ce grand moi
A savoir ceci, j'étais vraiment en émoi
Il faut du temps pour être soi, mais pas vous
Entre nous, je me plais à être moi, je l'avoue !
Le marché,
Le Diable déguisé, affublé d'oripeaux
Errait dans les sentes et ruelles, du vieux bourg
Il marchait d'un pas lent, entra dans un tripot
Deux chiens près de l'âtre, se tirer la bourre.
L'endroit semblait glauque, malsain, mal fréquenté
Une faune étrange s'agitait dans ce lieu
Serré dans les bras d'une catin édentée
Un grand gaillard semblait être à mille lieux.
D'un coup de pied, la ribaude bascula
En geignant par terre, buvant un mauvais vin
L'homme soûl commença à faire son postulat
Déclamant sa haine, envers les écrivains.
Le sort était contre lui, se plaignait de tout
Ruiné, trahi en amour, en voulait à sa femme
De l'avoir quitté, c'était son orgueil surtout
Qui en prenait un coup, maudit soit cet infâme.
Le maître des enfers, écouta son sermon
S'attabla à ses côtés, proposa à boire
A l'infortuné, ne reconnaissant le démon
Accepta pour un pot, de narrer ses déboires.
En prenant pitié de ce pauvre manant
Pour une bouteille d'eau de vie, quelques toasts
Le marché fut conclu et signé par le sang
Le malin emporta l'âme du docteur Faust !
L'immortel,
Suis-je encore un humain ? Moi ! Cet immortel
Je ne peux pas mourir, mais le droit de souffrir
Pourquoi avoir vendu mon âme ? Un mortel
Qui avait la peur d'être en terre et de pourrir !
Que vaut la vie, si l'on ne peut subir la mort
Vivre oui ! Mais faut-il avoir l'éternité
Pour se sentir heureux ? Sans regrets, ni remords
J'ai accepté un pacte, quelle absurdité !
Le prix ? Un peu de mon sang, sur un parchemin
Plus de soucis de santé et de maladie
Libre de tous les maux, c'était le bon chemin
Car je pensais avoir trouvé le paradis !
Hélas ! Le temps qui passe, fut mon ennemi
J'avais omis un détail, du contrat rempli
Les souvenirs de mes parents et mes amis
Aidez- moi à oublier, je vous en supplie !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 18/06/2017
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enfin cloporte avoue que tu parles de toi ! forcément et bisou très chaud aujourd'hui finalement un poème à la fois c'est déjà beaucoup ! |
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marinette |
Merci Marinette | |
CRO-MAGNON |
Ma préférence à moi, le premier ! À la lecture, il nous emberlificote lol. Bravo Cro. | |
suane |
Merci Suane. | |
CRO-MAGNON |