Perdu dans l'espace !
Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant
J'ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ?
Je transpire d'angoisse, sur quel océan ?
Des perles de peur coulent sur mon visage blême !
Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu !
Egaré dans l'espace, vide sidéral
Je crie à en percer les poumons, c'est foutu !
Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !
Je regarde par instinct, mon ordinateur
Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur !
Ce n'est pas vrai ! J'ai dormi, il y a erreur
Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !
Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ?
J'ai envie de gerber, car ils sont tous morts !
Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi
Que des ombres, j'ai soudain des remords.
Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique !
Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau
La poisse, j'ai un besoin pressant, organique
De vider mes entrailles, de tout ce chaos !
Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir
Comment lutter dans ce froid ? Abandonné
A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir
Sur la planète, des singes ! Je suis damné !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 13/08/2017
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Je pense que tu as écris ce bon poème cafardeux après avoir (re)vu la "Planète des Singes", ou bien (re)lu le roman de Pierre Boulle. Saisissant d'effroi. | |
jacou |
Je pense que c'est une bonne idée d'alunir, continue d'écrire tes poèmes sur la lune, cela t'inspire grandement... merci du partage | |
grêle |
ce visage illuné cacherait-il autant d'angoisses ? | |
marinette |
lunaison En ce temps-là Je vivais dans la Lune Mère de la sérénité Je créchais aux cratères En troglodyte sélénite Mon unicorne fumerollait Je cueillais des cailloux Des blancs des blue Tout chaud pondus Pour les gober J’en remplis tant Devins si pleine Que du firmament Je déchus Sidérolithe sidérée J’atterris atterrée Sur ce sol-ci Un lune-di Pierre de foudre Lapidaire Météorisque Déphasée Las ! je ne peux plus raluner A nuit dans les lacs d’ombre Je plonge à mon astre de vie La mère lune qui m’ensombre Dans ses marées Je hais le jour quand pipistrelles En mon cerveau battent de l’elle Je marche à côté de mes ailes Je vole à côté de mes pieds |
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marinette |
Merci JACOU, inspiré bien de Pierre Boulle. | |
CRO-MAGNON |
Merci Marine, la science fiction un domaine qui me plait | |
CRO-MAGNON |
Merci Marinette, ce jeune visage qui était le mien, snif ! | |
CRO-MAGNON |
Marinette, j'aime bien ton poème ! | |
CRO-MAGNON |
merci de l'accepter c'est pour appuyer le tien et non l'effacer |
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marinette |
Merci encore Marinette | |
CRO-MAGNON |
L'espace est comme la mer, du bord, il fait souvent rêver mais lorsque l'on évolue en son coeur, on peut s'y sentir perdu et désemparé. Merci pour ce beau moment angoissant mais bien rendu. | |
eliosir |
Merci Eliosir pour ton commentaire. | |
CRO-MAGNON |
Une infinité de chemins dans cet espace sans limites. Bravo pour ce beau poème, Cro, où tu dépasses et accuentues la dimension. Merci d'être là, aujourd'hui, dans ce temps avec nous ! | |
suane |
Merci Suane | |
CRO-MAGNON |
J'imagine assez bien une relation avec La Planète des Singes et c'est très intéressant ta vision du néant. | |
TANGO |
Merci Tango | |
CRO-MAGNON |
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