La déferlante,

Un furieux et terrible raz de marée
Dévaste sur son passage le littoral
Emportant les barques, bateaux, le mascaret
Pénètre l'estuaire, car aidé du Mistral.

Un mur d'eau s'abat sur les maisons de pierre
Portes défoncées et fenêtres arrachées
La Mort est causée par la vague meurtrière
Nombreux les noyés, ne pouvant se cacher.

Les rescapés réfugiés sur les hauteurs
Ressentent tout à coup, un tremblement de terre
Qui secoue le mont et l'effet dévastateur
Fait apparaître un trou, un énorme cratère.

La lave sort de la gueule béante de feu
Visqueuse comme la poisse et se répand
Sur les champs cultivés, les terrains broussailleux
Traçant son chemin, tel un mortel serpent.

Les réchappés fuient, affolés, terrorisés
La nature s'acharne sur ces malheureux
Les cadavres jonchent le sol carbonisé
Mais un astéroïde s'écrase sur eux.

Les quelques rares survivants du cataclysme
Se réfugient dans les grottes, gardant l'espoir
Hélas, mille fois hélas, le maudit séisme
A libéré des monstres, sortez les mouchoirs.

Quelle imagination possède l'auteur
Vous allez dire, il a vraiment l'esprit bohème
Qu'est-ce qui se passe ? Mes chers amis lecteurs
Ça commence ! Je ne peux finir le poème !