Le vent,
Quand le vent souffle sur la mer bonace
Ride le dos des vagues endormies
Les flots s'agitent de soubresauts
Se transformant en creux et en bosses
Le frêle esquif subit les humeurs
Les caprices des éléments tempétueux
Balloté comme une coquille de noix
Eole a le caractère impétueux
Des paquets d'eau s'écrasent sur le pont
La coque en bois est martelée, cabossée
Prête à se rompre sous les coups de boutoir
Et s'enfoncer dans les abîmes marins
Mais le navire est solide, téméraire
Il a affronté sur tous les océans
Les frasques climatiques
Les grondements de la nature !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 31/07/2019
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Commentaires
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Posté le 31/07/2019 à 00:44:34
Vent et navire, esquif à la voile, font bon ménage qui remue. J'aime ton poème, il est libre comme une nef sans barreur, comme la mer qui l'emporte. Merci Olivier pour ce bel écrit. | |
jacou |
Posté le 31/07/2019 à 09:34:00
Belle ode qui traduit la relation de confiance unissant le marin à son bateau, et qui signale bien qu'en mer, moins que Poséidon, c'est Eole qu'il faut craindre : c'est un milieu où l'on se souhaite bon vent.. Merci pour le rappel. |
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Gemini |
Posté le 31/07/2019 à 13:20:00
Très beau ! Par cette force imperturbable des éléments , comme une solide pensée d'un marin sûr de lui ... Bravo Olivier ! |
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Yuba |
Posté le 31/07/2019 à 16:58:57
Sympa ce poème sur le vent marin si capricieux et beau en même temps ! Merci Olivier | |
grêle |