TAIS-TOI, JE DORS !
"Dans la rue, ce soir"
D'un coup de massue, j'ai fini par me chloroformer pour deux heures durant ; enfin un miracle. Je me suis réveillée dès potron-jacquet guignol-lassé. Le chat miaulait en sourdine, où était-ce les chiens de dehors ?
J'ai rêvé de toi Grâce, tu disais « Nous ».
Un homme récupérait dans mes bras, un autre se gommait, bouche ouverte comme une bête abrutie. Je n'arrivais plus à déboutonner mes paupières. Les murailles de mon crâne sécrétaient l'esprit sur taie qui se farcissait d'écarlates. En ma dépouille la collision et les coups. Je peinais à me soulever, pendue aux saules pleureurs, mon unique thérapeutique.
Ai-je besoin de quoi que ce soit ? Non ! dès l'or, tout est érigé.
Tu vas à l'officine. Bon, je consens que tu me ramènes une passion de substitution. Mon cœur s'annihile. Je touille, tatouille ma plume dans le caniveau, tabatière. Et ta gorge, ça va ? Je ne veux pas que tu tombes malade, perdant ta gamelle. Même si cette nuit, je me suis fait nicher, je dois bien l'accepter.
Et si, je mets du rimmel à mes yeux endiguant les torrents. Arrêteras-tu de me dégrafer ?
Et si, j'ai besoin que tu m'aides à révérer le mort. Seras-tu là ?
Un peu bancale, talée à la lune, je n'ai pas craint d'absoudre les écritures. Puis, je me suis lovée dans la vapeur d'eau. Une façon de me fondre, de me vendre et de me rendre ingérant la bave de la vague au degré suprême de la tendresse. Ainsi, je rejoignais la pelouse de gerberas imaginaires en croquant l'internement de la rosée de ce matin là.
*
Écrit par Christiania
Les bonnes idées sont celles qui viennent en marchant...
Il existe au monde un chemin sans autre pareil et que nul ne peut frayer, toi excepté. Où mène-t-il ? Ne le demande pas. Suis-le. Nietzsche Catégorie : Divers
Publié le 25/10/2010
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