Comme j'envie Ronsard
Qui dansait
A la brune avec
Ses muses-fées.
Et j'envie les romains qui embrassaient
Par neuf
Leurs beautés arrondies.
Je rêve de leurs jeux !
Mais…
Je la vois descendre.
Ma muse !
Oh, chair de spectre !
Lumineuse pâleur
Sous ses cheveux
Si noirs !
Lune percée d'yeux
Noirs,
Noire
Sa robe aussi.
Robe fendue,
Meurtrie,
Qui susurre deux cuisses
Que mon désir
Prolonge.
Oh je l'aime à la rage !
Et me saoule à
Son sein
Cette reine,
Vampire,
Qui me dévore l'âme.
Vous me verrez
Sans joie,
L'air grave
Et l'œil perdu
Tandis qu'elle m'épuise
De tourments
Entêtants.
Et quand, m'ayant rongé
D'idées
Trois jours entiers,
Elle est couverte
Enfin
De breloques en vers
Je dois pleurer
Encore
Sous son rire moqueur
Oh, sordides ébats des rimes sans génie !
Écrit par Coccinelleamoustaches
Quoi ? Devise obligatoire ? On me force à me résumer en une phrase ? Il ne sera pas dit que je céderai devant la tyrannie. La noblesse de l'acte de résistance est un peu entachée par ma flemme de chercher, mais tant pis
Catégorie : Amitié
Publié le 30/07/2016
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Commentaires
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Posté le 31/07/2016 à 19:14:11
C'est un très beau poème ! Les quatre derniers vers évoquent bien l'enfer d'être sous l'égide d'une muse. Je suis heureux de vous découvrir et attendrai vos textes avec impatience ! Amitiés, Galerion |
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Galerion |