Trois ans,
C'était bien jeune pour des adieux.
On devrait être dispensé de ces choses-là
Quand on pèse moins lourd
Qu'un sanglot.
Oh, je ne m'en suis pas mieux sorti du haut de ma jeune vie.
Et j'ai encore dans les yeux
Des vagues qui murmurent
Qu'il meurt vite, le souvenir
De ceux qu'on a aimés
À trois ans.
Mais assez !
Grandis bien petit homme ;
Tu as pour toi une formidable maman
Et deux yeux
Vastes et noirs comme un ciel qui dort,
Et c'est plus qu'il n'en faut.
Écrit par Coccinelleamoustaches
Quoi ? Devise obligatoire ? On me force à me résumer en une phrase ? Il ne sera pas dit que je céderai devant la tyrannie. La noblesse de l'acte de résistance est un peu entachée par ma flemme de chercher, mais tant pis
Catégorie : Amitié
Publié le 30/08/2016
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Commentaires
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Posté le 30/08/2016 à 17:35:21
Que ce poème est beau et touchant ! Il me rappelle une chanson de Serge Lama "L'enfant d'un autre " qui est très belle. :-) |
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Iloa Mys |
Posté le 30/08/2016 à 21:06:39
Merci de ce partage poétique très touchant en effet ! | |
jacou |
Posté le 30/08/2016 à 22:31:48
Ce poème est beau et attendrissant | |
roserose |
Posté le 30/08/2016 à 23:10:43
Bonsoir, Très émue par cette poésie poignante très bien écrite ! Douce nuit ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |