Dédié aux vieux fourneaux encore ardents de la banque alimentaire :
Quand l'œil désabusé d'un homme qui médite
Se pose sur la Terre et sur ses habitants,
Le froid qui le saisit se fait si tourmentant
Que d'une chaude larme il se couvre bien vite.
Il voit l'humanité, si mesquine et petite,
Se noyer sous la fange et s'y plaire pourtant.
Son cœur de cuir alors, crache, craque et se tend
Comme un trop vieux tambour dont le souffle s'effrite.
Mais quand, le dos courbé par cette vision noire,
Il se penche de près, il recouvre l'espoir
Car il distingue alors ces hommes de valeur ;
Ils n'ont que leurs mains contre une misère immonde,
Que leur sourire pour éclipser tous les pleurs,
Ils ont toute leur âme illuminant le monde.
Écrit par Coccinelleamoustaches
Quoi ? Devise obligatoire ? On me force à me résumer en une phrase ? Il ne sera pas dit que je céderai devant la tyrannie. La noblesse de l'acte de résistance est un peu entachée par ma flemme de chercher, mais tant pis
Catégorie : Divers
Publié le 31/12/2014
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Coccinelleamoustaches au hasard |
Commentaires
Annonces Google |