Un jour que je flânais, fumant sur une plage
(Mais soyez rassurés, je me fous de la mer.
Je hais le vers à vague, oh, l'assommant ramage !)
Mes doigts, serpents lascifs, ne cherchant rien, trouvèrent.
Ils mordirent ainsi un affreux coquillage.
Le grotesque n'était non pas plus gros qu'un vers
Et se lançait pourtant dans d'immenses sillages,
Dans cent replis mêlant leurs complexes affaires.
Pêcheur des nues, poète ! Il ne pèse pas lourd
Pour toi, mon humble avis, mais le voici toujours :
Garde ta pensée loin des méandres pédants.
Cachée sous elle-même en son timide abri,
Elle flétrit. Le beau à l'œil est évident
Et ne doit pas non plus se cacher à l'esprit.
Écrit par Coccinelleamoustaches
Quoi ? Devise obligatoire ? On me force à me résumer en une phrase ? Il ne sera pas dit que je céderai devant la tyrannie. La noblesse de l'acte de résistance est un peu entachée par ma flemme de chercher, mais tant pis
Catégorie : Divers
Publié le 30/05/2016
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