Jamais je n'oublierai ce jour là,
Celui qu'un appel téléphonique me prévenant
Monsieur, votre enfant est décédé…
Abasourdi, je n'en revenais pas,
Et en le disant à sa maman,
Je ne pouvais que d'en pleurer…

J'ai demandé à celle-ci de venir avec moi,
Mais son chagrin immense, l'en empêcha,
Alors je pris ma voiture et m'en allai tristement,
Vers ce lieu de malheur, qui m'en faisait peur,
Cette route d'un soir, route de tourment,
Celle d'un grand malheur.

A la morgue je vis mon enfant,
Déjà entouré de bandages anti-déformant,
J'y suis resté deux heures, à le regarder,
Dans la froideur d'une chambre glacée…

Abattu, désemparé, je m'en suis retourné,
Passant près d'une forêt, me suis arrêté,
Pour y entrer, et dans la pénombre, errer,
Combien de temps ? Je ne le sais,
Dans ce monde, je n'y étais,
Je ne voyais plus qu'une image,
Celle d'un enfant de partage,
Dont je ne pouvais m'en faire sage,
D'accepter cette fatalité,
De la vie, l'accepter..

A la maison, je suis rentré,
Dans les bras d'Yvette, j'en ai pleuré,
Elle qui de par son amour, m'a réconforté,
Alors que c'était son enfant qu'elle perdait,
Et que à moi, je n'y que pensais…..

Je t'aime Yvette, mon amour,
Je t'aime,Michael,mon ange,
Jamais je n'oublierai ce jour,
Le jour où Mika est devenu, archange……

(Cet écrit m'a été influencé par une amie d'écriture de sur ce site, mais son poème n'est pas en ligne ici; j'ai lu ce poème, et hier soir, en ai pleuré, moi un homme de 58 ans…..)

PS :merci angeldebra……….