Pourquoi hantez-vous mes nuits
Au lieu de les accompagner ?
Pourquoi me souriez-vous
Au lieu de m'embrasser ?

Mais que dire à présent
Que je n'ai su vous traduire
L'effervescence du sentiment
Que j'éprouve à votre égard

La beauté de chaque instant
Qu'avec vous j'ai goûté
Me procure un sentiment
D'éternelle sérénité

Si la distance et le respect
Tentent en vain d'assagir
Le flot d'un cœur réveillé
Ainsi que ma plume en délire
Ne doutez point de l'élan
Qui pousse ainsi mes mots
A réunir les fragments
D'un sentiment nouveau

Car d'un cœur endormi
Par la caresse de votre présence
Vous avez réveillé l'envie
Lui avez crée une raison, un sens

Mais cruel est le sablier
Que maître temps a dressé
La distance entre nous
Ce gouffre qui me rend fou
Quand chacun des milles parfums
De votre présence est emprunt
Ou le rosé, l'indigo
Du matin qui éclos
Ces couleurs qui m'éveillent
Le pourpre et l'orangé
De mes couché de soleil
Vous êtes la beauté

*

Si je puis décrire au mieux
Ce que vous êtes à mes yeux
Je dirais que vous êtes
Le calme de ma tempête.