Ma jeunesse est d'un autre temps
Et mon corps s'use lentement
Mais ne vous fiez pas à mes rides
Mon cœur, lui, reste intrépide
Mes peurs grandissent de la mort approchante
Rendant chaque seconde d'autant plus importante
Je voudrais les vivres, retrouver cette force
Qui fait encore battre ce cœur sous l'écorce
Mais si je ne peux plus courir dans les champs
L'atmosphère m'en transporte toujours autant
Et si vous riez de l'amour vermeil
C'est que vous en ignorez les merveilles
Quand passion se dit douceur
Et qu'étreinte se dit tendresse
Notre corps vibre encore
Pour une simple caresse
Et si notre corps ingrat
Semblant si près du trépas
Ne provoque plus l'étincelle
L'appel du plaisir charnel
Il peut encore frémir
Se presser, ressentir
Les transports que provoquent l'extase
La symbiose de la fleur et du vase
Tout est plus facile à vos âges
Mais difficulté, dit partage
Écrit par Crusty
prend tout ce que la vie t'apporte le bon et le mauvais
Car c'est quand elle t'emporte que tu n'a plus de regrets !!! Catégorie : Divers
Publié le 08/09/2013
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Bravo. | |
pouete |
Lorsque le corps s'use, c'est l'esprit et le c?ur qui s'éveille et parle le plus, peut-être même une perception du monde et des autres plus profonde et sincère. Magnifique poème |
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Le Reveur Eveille |