L'enfant des nuits couvre de son voile
La Terre. Suspendant dans le ciel les étoiles pâles.
Petites loupiotes brillant au loin.
Paisible. Le sommeil nous porte
Vers les Terres-Rêves.
Petites veilleuses, consolant nos chagrins
Nous bercent dans les couvertures brèves
De nuages. Guides, elles sortent
Nos navires de désirs de la pénombre éclairée
Pour les conduire au firmament constellé.
Voie lactée de nefs de fous
Continuellement en fête réalisant
Les pensées des rêveurs avec des décors mous
Et changeants.
Montrant parfois des scènes d'esprits malades.
Orgies de rires et chants,
cris et hurlements !
Orgies de Sade
Marquis aux milles conquêtes
Corrompt la tendre âme.
Visions,
Indicibles; Cauchemardesques;
Futiles; Fantasques;
Faisant perdre la raison
Et le charme
De ces Terres comateuses, irréelles
A la réalité bien frêle.
Terres aux milles fêtes
Horribles et joyeuses
Dans un monde de pensées tourmentées, bienheureuses.
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Vous écrivez comme je ne sais faire ...alors je vous admire ...bonne soirée! | |
Idriss2 |
je suis vraiment touchée... je ne sais pas quoi dire a part merci beaucoup pour ce merveilleux compliment qui rempli mon coeur de gêne et de bonheur. Amitiés |
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Cyradis |
C'est juste magnifique..... | |
Lucyline |
Ah! Un poème si riche! La Nef des fous de Sébastien Brant se mêle à des rejets savants! Je suis très heureuse de lire un poème où la métrique est enfin disloquée. J'attends avec impatience de lire le reste de vos écrits. Je suis tombée sous le charme de celui-ci. Merci ! | |
Harmonie |